Annie Cohen
Annie Cohen vit à Paris. Elle a publié une vingtaine d’ouvrages, dont La Dentelle du cygne aux éditions des femmes-Antoinette Fouque et Bésame Mucho chez Gallimard. Parallèlement à son travail d’écrivaine, elle mène une activité plastique sous forme de gouaches, de dessins à l’encre de Chine, et de “rouleaux d’écriture”. Par les mots et les dessins, Annie Cohen tente, dans le sillage de Michaux ou comme l’écrit Antonin Artaud, de “refaire corps avec l’os des musiques de l’âme”.
Annie Cohen
Les musiques de l’âme
Prix : 16 €
Ebook : 11,99 €
Au cours d’un monologue intérieur, Annie Cohen se livre et revient sur le processus créatif qui a marqué toute sa vie, à la fois pictural et scriptural. Peinture et littérature s’entremêlent dans un geste passionné, véritable pulsion de vie, qui pourrait tenir la mort à distance. La création devient alors éminemment intense, sexuelle, organique. C’est à travers son corps de femme entravé par la maladie qu’Annie Cohen ressent, invente et produit.
Différentes thématiques personnelles et artistiques s’interpénètrent afin d’ouvrir une fenêtre sur son intimité profonde et tourmentée. Les souvenirs de jeunesse, l’évocation de sa mère, l’Algérie de son enfance, Paris, se mêlent aux éléments du quotidien de l’autrice, et permettent de mieux comprendre la genèse de ses écrits. La vie est là, toujours, incandescente et inaliénable.
Par son écriture magnifique et singulière, Annie Cohen nous emporte dans un passionnant flux de mots et de pensées. Une puissante ode à l’existence.
« Nous ne sommes qu’un, acharné à rendre droit ce qui ne demande que cela. Le silence additionné à la quête d’exprimer l’inexprimable. C’est la gouache qui connaît le chemin, qui se fait plus que je ne la fais. Elle soulève des mystères, elle dévoile des formes inédites, elle prend tournure, elle s’impose au point d’éliminer tout geste supplémentaire. L’écriture n’est jamais loin du poignet de celle qui peint. Toujours le noir et le blanc. […] Avec des pinceaux extrêmement fins, comme des plumes. On n’attend rien, on se laisse faire, on jubile à la montée d’une apparence, on voit qu’elles sont solidaires et actives dans la construction d’un dessin autonome toujours prêt à accueillir d’autres apparences. » A.C.
- 2022
- 128 p.
- 16 €
- EAN 9782721009630
- Ebook 11,99 €
- EAN 9782721009647
La Presse en parle
Plusieurs fois, je me suis dit que j’allais l’abandonner, mais non, chaque fois j’y revenais comme happé, fasciné par son rythme, sa beauté, sa poésie. Lyvres, 3 juin 2022
Écrire, c’est l’”élan vital”, pour se sentir vivre, pour se sentir libre, pour détourner le destin, pour oublier un moment l’intolérable souffrance, pour accéder à la Beauté. L’écritoire des muses, 16 mai 2022
L’écriture est donc cette musique étrange qui transcende l’horizon narratif et pictural. Le litteraire.com, mai 2022
Bibliographie
Aux éditions des femmes-Antoinette Fouque
- La dentelle du cygne, 1979
- Les sabliers du bord de mer, 1981
- Les étangs de la reine blanche, 1984
- Le peignoir à plumes, 1984
- L’édifice invisible, 1988
- Puisque voici l’aurore, 2020
Autres éditeurs (bibliographie sélective)
- Le Marabout de Blida, Actes Sud, 1996, Folio
- Une enfance algérienne (en collaboration), 1997, Folio
- Bésame mucho, Gallimard, 1998
- La Dure-mère, Gallimard, 2001
- Les Silenciaires, Gallimard, 2010