Les Escaliers d’eau
Irène Schavelzon

Irène Schavelzon est née en Champagne d’une mère française et d’un père poète yougoslave. Très jeune, elle a la passion de l’écriture. À quatorze ans, la lecture de Phèdre lui donne le goût du théâtre. Elle sera comédienne et jouera dans la troupe de Jean-Marie Serreau. Puis en 1960, elle revient à ses premières amours et publie son premier livre Les Mères aux éditions Gallimard.

Irène Schavelzon

Les Escaliers d’eau

Prix : 7,75 €

« Je donnerais tous les jours qui me restent à vivre, pour retrouver, rien qu’une seconde, cette joie entière, ce sentiment d’harmonie que je connaissais dans la maison sans homme, où j’avais appris à vivre. » I.S.

Aux premières pages d’un livre de vie, le souvenir des bonheurs premiers, simples, évidents comme la jouissance, réels comme ces parfums de glycine, de phlox, de seringas, de roses pourpres, dans la chaude torpeur de l’été, dans la fraîcheur des chambres aux volets clos, « miroitantes, enrichies d’un fouillis de bibelots », bonheurs rêvés peut-être et toujours déjà-là.

Trois femmes, « cotonnade, tulle, voile, blanches, lilas, vert pâle, rose pâle, et des chapeaux de paille rousse, qui battent au-dessus de leurs yeux comme des ailes », et trois petites filles, Emma, Anna et Virginia, et je narratrice « regardent leurs mères ». Le temps a passé, dorant les couleurs douces de ce bonheur, aujourd’hui perdu, et les petites filles devenues femmes à leur tour se souviennent.

 

  • 1978
  • 128 p.
  • 7,75 €
  • EAN 9782721001375

La Presse en parle

Le livre s’appelle Les Escaliers d’eau. Édité aux Éditions Des femmes. L’auteur : Irène Schavelzon (oui, elle faisait partie du jury de notre prix de Poésie, en juin dernier). Un livre de poèmes ? Non. Un superbe roman poétique. La grâce de l’enfance. L’enfance qui toujours bascule dans la tragédie de l’adulte. Sensualité, gravité, tendresse, paysages indélébiles de l’enfance, là, à l’intérieur du coeur des petites filles. Puis la longue noyade mythique de l’enfance. Ici des extraits du bonheur. Si intense que seule l’intensité de la mort peut être une réponse à sa mesure.

Denise Dubois-Jallais, Elle, 13 novembre 1978

Bibliographie

Aux éditions des femmes-Antoinette Fouque

Autres éditeurs

  • La Fin des choses, Actes Sud 1988
  • Confession de Marie Vigilance, Actes Sud, 1990