Margaret I. Little
Margaret I. Little est née en Angleterre en 1901. Membre titulaire de la Société britannique de psychanalyse à partir de 1945, elle a fait partie du « Middle Group » dont les positions différaient de celles du groupe de Mélanie Klein et de celui d’Anna Freud.
Margaret I. Little
Des États-limites
Traduit de l’anglais par Michelle Tràn Van Kai, Gabrièle Nagler
et Liliane Abensour
Prix : 43,50 €
Les trois cures psychanalytiques que Margaret I. Little a menées en Angleterre ont contribué à la découverte essentielle à sa théorie du concept d’« unité de base » préobjectale et précédant la symbiose.
« Cet état intra-utérin, marqué par la continuité du fœtus avec la mère, procure au nouveau-né la stabilité qui lui est nécessaire au début de la vie… Une fois assimilée, cette expérience peut amener un progrès dans la différenciation et dans l’intégration ; elle peut être élaborée sur le plan psychique pour devenir une expérience créatrice et non perturbatrice. Quoi qu’il en soit, elle devient un point de référence pour toute expérience ultérieure. »
La relation des nombreux cas cliniques qui illustrent cet ouvrage, appuyés sur une approche théorique de plus en plus affinée, témoignent de ce « voyage de la santé vers la maladie ». Deux textes récents datés de 1985 et 1987, ont été ajoutés à l’édition française.
- 1992
- 596 p.
- 43,50 €
- EAN 9782721004109
La Presse en parle
Un des intérêts majeurs de l’ouvrage, ce sont bien sûr les textes où l’auteur nous expose très directement les aléas de sa vie et de ses analyses – dans les deux positions qu’elle a connues : divan et fauteuil. Le récit de sa longue analyse avec Winnicott, en particulier, est un document passionnant.
Roger Gentis, La Quinzaine littéraire, 16 octobre 1992