Jeanne Hyvrard
Jeanne Hyvrard, née à Paris en 1945, économiste de formation et de profession, a, depuis près de quarante ans, multiplié les œuvres littéraires originales : romans, théories-fictions, récits, essais, poèmes, chansons de geste et même un livret d’opéra.
Jeanne Hyvrard
La Pensée corps
Prix : 20,50 €
« “Je te demande le mot qui manque entre logos et nomos, entre le récit et la coutume, entre la raison et la terre, entre la parole et la loi. Je te demande le mot qu’il faudrait entre le principe et le fonctionnement, l’ordre et l’organisation. Formatage ! Dis-tu.” Au fil des ans, la digue s’assouplit ouvrant un passage.
Ainsi dans l’ordre et le désordre, le dictionnaire philosophique, La Pensée corps, le portulan de la pensée cybernétique, la description des ports en 324 articles, et des côtes dans les connexions connectantes, les articulations des continents, l’ontologie, l’économie, la démocratie et toute la mise en ordre de la Cité.
Et chacun voyant l’amer baliser le détroit, peut faire sa route dans la Terra Incognita du temps qui vient. Au milieu de la Mer Océane, dans le magma informe du vent et des images, se constitue le grand corail des milliards d’animacules, vidéocorps fragmentés et congelés, installés dans les nœuds du réseau informatisé. » J.H.
Vendu exclusivement à la Librairie Des femmes, cliquez sur acheter
- 1989
- 219 p.
- 20,50 €
- EAN 9782721003799
La Presse en parle
Il y a peu de femmes philosophes. Disons plutôt que la parole littéraire féminine a encore tant de mal à se faire entendre que l’intellectuelle semble inacceptable : écouter, la prendre au sérieux serait bouleverser le système de pensée, l’ordre dominant. C’est précisément cet ordre-là, mais débordant largement le masculin, opposé à la féminitude, que Jeanne Hyvrard, dans La Pensée corps (éditions des femmes) confronte à l’organisation, à ce « mouvement du corps du monde en perpétuelle évolution, cristallisation autour de pôles ». Pour dire cette autre vision du monde, c’est tout le langage qu’il faut changer. La Pensée corps se présente comme le dictionnaire de cette nouvelle langue.
Marie-Claire Calmus, M, octobre 1989
Bibliographie
Aux éditions des femmes-Antoinette Fouque
- La baisure, 1984
- Auditions musicales certains soirs d’été, 1984
- Canal de la Toussaint, 1986
- Le Cercan, 1987
- La Jeune Morte en robe de dentelle, 1990
- Le Fichu écarlate, 2004
Autres éditeurs (bibliographie sélective)
- Les Prunes de Cythère, Minuit, 1975
- Mère la mort, Minuit, 1976
- Le Corps défunt de la comédie : traité d’économie politique, Le Seuil, 1982
- Carafe d’eau à volonté, Pleine page, 2006