Actualités
Benoîte Groult nous a quittées
« Il faut que les femmes crient aujourd’hui. Et que les autres femmes – et les hommes – aient envie d’entendre ce cri. Qui n’est pas un cri de haine, à peine un cri de colère, mais un cri de vie. »
B. G.
Benoîte Groult nous a quittées le 20 juin 2016.
Grande figure de la cause des femmes, elle lui a apporté sa liberté, son intelligence joyeuse, ses écrits, sa solidarité.
De sa rencontre avec Antoinette Fouque, il y a plus de 40 ans, était née une vive amitié. Elles ont partagé de nombreux combats pour la libération des femmes, en France et dans le monde.
Nous pensons à elle avec affection et admiration.
Ses amies du MLF, des éditions des femmes
et de l’Alliance des Femmes pour la Démocratie.
Benoîte Groult a publié aux Éditions des femmes-Antoinette Fouque :
Histoire de Fidèle livre pour enfant écrit avec sa sœur Flora Groult, 1976
Ainsi soit elle, livre audio lu par l’auteure en 1983 (1975 Grasset). Benoîte Groult analyse « l’infini servage » des femmes et lance la première protestation publique contre la pratique de l’excision.
La touche étoile livre audio lu par l’auteure en 2007 (2006 Grasset). Benoîte Groult aborde dans ce livre, le délicat sujet de la vieillesse.
La préface de Des couteaux contre les femmes de Séverine Auffret, premier livre théorique sur l’excision en 1982.
Lire aussi Benoîte Groult, l’évadée du siècle entretien publié dans le journal Causette en février 2012.
Des femmes poètes du Mexique et de France
En partenariat avec La Périphérie du 34e Marché de la Poésie
Rencontre et lectures avec Coral Bracho, Silvia Eugenia Castillero, Karen Villeda (Mexique)
Liliane Giraudon, Jacqueline Merville, Catherine Weinzaepflen (France)
Marché de la Poésie 2016
Rencontre et dédicace des auteurs des éditions des femmes-Antoinette Fouque au Marché de la Poésie Place Saint-Sulpice.
samedi 11 juin
15h -19 h Catherine Benhamou ANA ou la jeune fille intelligente
15h -20 h Catherine Weinzaepflen avec Ingeborg (et autres titres)
dimanche 12 juin
15h -17 h Jacqueline Merville Ces pères-là (et autres titres)
Horaires du Marché de la poésie :
mercredi 8, de 14 à 21 h ; jeudi 9 au samedi 11, 11h30-21h30 ; dimanche 12, 11h30-20 h
La femme est un sujet
La Nouvelle Quinzaine Littéraire du 1er au 15 mai 2016 publie un long et passionnant dossier « La femme est un sujet », un entretien consacré aux éditions des femmes-Antoinette Fouque et des articles sur deux de leurs publications :
Ana ou la jeune fille intelligente de Catherine Benhamou
et Hypatie d’Alexandrie de Maria Dzielska.
“Des femmes” contre la dictature du phallus
“Les femmes qui lisent sont dangereuses”, paraît-il. Mais celles qui écrivent ? Les éditions des femmes-Antoinette Fouque en publient depuis plus de 40 ans. Rencontre.
Virginie Cresci de Bibliobs publie un article très documenté sur l’histoire des éditions des femmes-Antoinette Fouque.
Nouveau catalogue 2015 – 2016
Ce catalogue téléchargeable publié à l’occasion du salon du livre 2016, présente les nouveaux livres et livre audio aux éditions des femmes-Antoinette Fouque de septembre 2015 à juin 2016 :
Littérature : Patricia Rodríguez Saravia, Catherine Benhamou, Chantal Chawaf, Jacqueline Merville, Catherine Weinzaepflen, Laurence Zordan
Essai : L’impérialisme du phallus
Livre audio : Florence Delay nous fait revivre la Renaissance
Et le Dictionnaire universel des créatrices en EBook dans
une édition mise à jour et augmentée.
Télécharger le catalogue :
editions-des-femmes-nouveautes-2015-2016
Oméga, un nouveau roman drôle et riche
Un nouveau roman drôle et riche de Patricia Rodríguez Saravia
Si on annonce d’entrée que Patricia Rodríguez, en plus d’écrire pièces de théâtre, nouvelles et romans, est médecin et psychiatre, qu’elle est amatrice d’astrologie (elle a tenu une chronique dans une grande revue mexicaine et elle donne des consultations), si on ajoute que dans Oméga elle nous fait partager ses passions, on va peut-être effrayer le lecteur potentiel qui a envie de se divertir tout en s’instruisant, comme on disait naguère. Il aurait pourtant bien tort de se priver d’un tel roman. Anticipation, féminisme, poésie, analyse toujours humoristique des comportements humains, tout est bien là.
Renversant, pourrait-on dire d’Oméga, qui commence par le chapitre 33 pour s’achever au premier. Tout y est un peu bousculé, sauf les valeurs fondamentales, ce qui doit rendre humain l’être humain. Sous des saillies souvent très drôles, Patricia Rodríguez ne néglige jamais l’essentiel. (…)
Christian Roinat, espaces latinos, mars 2016
> Lire l’article dans sa totalité
Le théâtre de la parole qui sauve
(…) Elle avait quinze ans. Il en avait bien plus. Il l’emmena loin de sa famille, n’exigeant rien sinon qu’elle soit douce, s’occupe du ménage, demeure cloîtrée à la maison. …
Ana, incapable de lire et d’écrire, s’inscrivit à un atelier d’écriture. Elle y découvrit les mots …
À commencer par « mariage », qui donne « amer » … et surtout « rage » !
Comme quitter cet époux imposé qui la répugnait, gagner le métro, s’y engouffrer avec de petits cailloux dans les poches, pour compter les stations qui la mèneraient jusqu’à la tour Eiffel qu’elle n’avait jamais vue. Se prenant en main, en même temps que son destin. (…)
Didier Méreuze, La Croix, 18 mars 2016 > lire l’article dans sa totalité
Ana ou la jeune fille intelligente, un bijou
(…) Cela fait vingt ans qu’Ana est en France. Elle ne travaille pas, elle a élevé ses enfants et elle s’est occupée de son mari. … Ana semble être résignée. … Et pourtant Ana est en proie à cette idée fixe, se rendre seule au Trocadéro voir la tour Eiffel. « Comment faire puisque je ne sais pas lire ? » …
Catherine Benhamou, auteur de ce petit bijou intitulé ANA ou la jeune fille intelligente ne juge pas, ne donne pas de leçons, elle fait rire parfois, elle touche… souvent ! (…)
Audrey Le Roy, ActuaLitté, 28 mars 2016 > lire l’article dans sa totalité
Ces pères-là, une langue non paternelle
(…) Depuis une dizaine d’années, Jacqueline Merville, par le poème, ou par le récit, a entrepris avec la force d’une Elfriede Jelinek, la fresque macabre des violences faites aux femmes, à partir de son expérience vécue.
L’auteure porte la parole de celles qui se taisent. (…)
Oui, les arts poétiques ne peuvent se passer des poètes femmes.
La conception de Ces pères-là est tri-sémique. Comme pour contraster aux puissantes strophes de la colère, un second climat poétique évoque des vallons nébuleux, dominant la rivière en débâcle au fond de soi. D’une part la concentration ; d’autre part l’évaporation. L’italique renforce la lente et apparente douceur. En page de gauche comme en contrepoint, neuf lavis graffités de Jacqueline Merville, chez qui la pratique picturale est autant affirmée que le principe poétique. Un livre tout écrit au bâton.
Patrick Beurard-Valdoye, remue.net, mars 2016
> Lire l’article dans sa totalité
Christine Spengler, photos 1970-2016
La Maison Européenne de la Photographie présente une rétrospective inédite de 1970 à 2016 réunissant les deux facettes, de l’œuvre de Christine Spengler, correspondante de guerre et artiste : ses photos noir et blanc emblématiques les plus célèbres, et ses créations en couleur plus récentes.
Maison européenne de la Photographie
5/7 rue de Fourcy 75004 Paris
Du mercredi au dimanche, de 11h à 19h45. Métro St Paul
Les éditions des femmes ont publié “Une femme dans la guerre 1970-2005” de Christine Spengler.