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Oméga, un nouveau roman drôle et riche
Un nouveau roman drôle et riche de Patricia Rodríguez Saravia
Si on annonce d’entrée que Patricia Rodríguez, en plus d’écrire pièces de théâtre, nouvelles et romans, est médecin et psychiatre, qu’elle est amatrice d’astrologie (elle a tenu une chronique dans une grande revue mexicaine et elle donne des consultations), si on ajoute que dans Oméga elle nous fait partager ses passions, on va peut-être effrayer le lecteur potentiel qui a envie de se divertir tout en s’instruisant, comme on disait naguère. Il aurait pourtant bien tort de se priver d’un tel roman. Anticipation, féminisme, poésie, analyse toujours humoristique des comportements humains, tout est bien là.
Renversant, pourrait-on dire d’Oméga, qui commence par le chapitre 33 pour s’achever au premier. Tout y est un peu bousculé, sauf les valeurs fondamentales, ce qui doit rendre humain l’être humain. Sous des saillies souvent très drôles, Patricia Rodríguez ne néglige jamais l’essentiel. (…)
Christian Roinat, espaces latinos, mars 2016
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Le théâtre de la parole qui sauve
(…) Elle avait quinze ans. Il en avait bien plus. Il l’emmena loin de sa famille, n’exigeant rien sinon qu’elle soit douce, s’occupe du ménage, demeure cloîtrée à la maison. …
Ana, incapable de lire et d’écrire, s’inscrivit à un atelier d’écriture. Elle y découvrit les mots …
À commencer par « mariage », qui donne « amer » … et surtout « rage » !
Comme quitter cet époux imposé qui la répugnait, gagner le métro, s’y engouffrer avec de petits cailloux dans les poches, pour compter les stations qui la mèneraient jusqu’à la tour Eiffel qu’elle n’avait jamais vue. Se prenant en main, en même temps que son destin. (…)
Didier Méreuze, La Croix, 18 mars 2016 > lire l’article dans sa totalité
Ana ou la jeune fille intelligente, un bijou
(…) Cela fait vingt ans qu’Ana est en France. Elle ne travaille pas, elle a élevé ses enfants et elle s’est occupée de son mari. … Ana semble être résignée. … Et pourtant Ana est en proie à cette idée fixe, se rendre seule au Trocadéro voir la tour Eiffel. « Comment faire puisque je ne sais pas lire ? » …
Catherine Benhamou, auteur de ce petit bijou intitulé ANA ou la jeune fille intelligente ne juge pas, ne donne pas de leçons, elle fait rire parfois, elle touche… souvent ! (…)
Audrey Le Roy, ActuaLitté, 28 mars 2016 > lire l’article dans sa totalité
Ces pères-là, une langue non paternelle
(…) Depuis une dizaine d’années, Jacqueline Merville, par le poème, ou par le récit, a entrepris avec la force d’une Elfriede Jelinek, la fresque macabre des violences faites aux femmes, à partir de son expérience vécue.
L’auteure porte la parole de celles qui se taisent. (…)
Oui, les arts poétiques ne peuvent se passer des poètes femmes.
La conception de Ces pères-là est tri-sémique. Comme pour contraster aux puissantes strophes de la colère, un second climat poétique évoque des vallons nébuleux, dominant la rivière en débâcle au fond de soi. D’une part la concentration ; d’autre part l’évaporation. L’italique renforce la lente et apparente douceur. En page de gauche comme en contrepoint, neuf lavis graffités de Jacqueline Merville, chez qui la pratique picturale est autant affirmée que le principe poétique. Un livre tout écrit au bâton.
Patrick Beurard-Valdoye, remue.net, mars 2016
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Christine Spengler, photos 1970-2016
La Maison Européenne de la Photographie présente une rétrospective inédite de 1970 à 2016 réunissant les deux facettes, de l’œuvre de Christine Spengler, correspondante de guerre et artiste : ses photos noir et blanc emblématiques les plus célèbres, et ses créations en couleur plus récentes.
Maison européenne de la Photographie
5/7 rue de Fourcy 75004 Paris
Du mercredi au dimanche, de 11h à 19h45. Métro St Paul
Les éditions des femmes ont publié “Une femme dans la guerre 1970-2005” de Christine Spengler.
Salon du livre de Paris 2016
Venez rencontrer les auteurs
Jeudi 17 mars :
17h-19h : Laurence Zordan La Vengeance des papillons,
L’Impérialisme du phallus (ouvrage collectif) et autres livres
18h-21h : Chantal Chawaf Ne quitte pas les vivants et autres livres
19h-21h : Patricia Rodríguez Saravia Oméga et
À la recherche de l’utérus perdu (2007)
Vendredi 18 mars :
14h-16h : Catherine Benhamou ANA ou la jeune fille intelligente
17h-19h : Patricia Rodríguez Saravia Oméga et
À la recherche de l’utérus perdu (2007)
Samedi 19 mars :
13h30-15h30 : Patricia Rodríguez Saravia Oméga et
À la recherche de l’utérus perdu (2007)
14h-16h : Catherine Weinzaepflen avec Ingeborg et autres livres
15h-19h : Jean-Joseph Goux Fractures du temps et autres livres,
ainsi que L’impérialisme du phallus (ouvrage collectif)
15h-18h : Florence Delay Il me semble, mesdames (CD)
16h-18h : Jacqueline Merville Ces pères-là et autres livres
16h-18h : Les FEMEN le Manifeste Femen (éditions Utopia, 2015)
Dimanche 20 mars :
10h30-12h30 : Catherine Benhamou ANA ou la jeune fille intelligente
14h-16h : Catherine Weinzaepflen avec Ingeborg et autres livres
14h-17h : Roger Dadoun De la raison ironique et L’impérialisme du phallus (ouvrage collectif)
15h-17h : Patricia Rodríguez Saravia Oméga et
À la recherche de l’utérus perdu (2007)
15h-17h : Les FEMEN le Manifeste Femen (éditions Utopia, 2015)
15h-17h : Nathalie Léger-Cresson Hélice à deux et Encore et Angkor
ANA ou la jeune fille intelligente de C.Benhamou
Signature du livre
Vendredi 4 mars à 19 h, Catherine Benhamou signera ANA ou la jeune fille intelligente (des femmes-Antoinette Fouque), à la libraire L’Arbre à lettres-Bastille, 62 rue du Faubourg Saint-Antoine, Paris 12ème
Lecture du livre
Samedi 5 mars à 16 h, elle en lira des extraits au Festival Les Aliennes, à la Flèche d’Or, 102 bis rue de Bagnolet Paris 20ème.
Mardi 8 mars à 19 h, à l’occasion de la Journée internationale des femmes, lecture d’extraits d’ANA ou la jeune fille intelligente, par Catherine Benhamou, à l’Espace des femmes, 35 rue Jacob, Paris 6ème.
Festival Les Aliennes
Les éditions des femmes – Antoinette Fouque sont les marraines du Festival Les Aliennes. Une manifestation culturelle et artistique résolument festive qui célèbre la création et l’émancipation des femmes. Elles y seront présentes, et vous invitent à vous informer et à soutenir l’événement.
www.lesaliennes.org
https://www.facebook.com/lesaliennes/
https://fr.ulule.com/festival-les-aliennes/
Le Dictionnaire des créatrices en eBook
Deux ans après l’édition imprimée de 5 000 pages en 3 volumes, la version numérique du Dictionnaire universel des créatrices a été mise à jour et augmentée de 200 nouvelles entrées. Grâce à ses multiples index interactifs, naviguez rapidement à travers les continents, époques et domaines.
Quarante siècles de création des femmes à travers le monde dans tous les domaines de l’histoire humaine, des arts, de la culture, de la science. Cet ouvrage sans équivalent recense plus de 11 000 femmes qui ont marqué leur temps.
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La rentrée littéraire, c’est Chantal Chawaf !
Ne quitte pas les vivants, publié cette année, est le titre d’un roman dont l’actualité est d’autant plus évidente qu’il se situe dans l’oasis de Damas, durant des années 60. Chantal est l’épouse d’un Syrien. Elle y a vécu la magie charnelle de ce désert où fait rage en ce moment l’incendie déclaré entre l’Orient et l’Occident. Ne quitte pas les vivants raconte l’histoire d’une jeune femme qui suit et poursuit à la fois la révélation de ses origines entre la France d’après-guerre et la Syrie, au moment où va commencer une autre guerre, celle des « 6 jours». L’histoire d’un exil hanté par les fléaux de notre époque. Le récit est d’une acuité sensorielle. On ne lit pas les pages de Ne quitte pas les vivants : elles brûlent devant vous.
[…] Chantal Chawaf est reconnue aujourd’hui comme un grand cru. En France, elle figure depuis 2013 dans la liste officielle publiée par la Bibliothèque Nationale des auteurs français les plus importants, où son nom voisine avec ceux de Robbe-Grillet, Marguerite Duras, Colette, et autres signatures inoubliables et inoubliées de l’avant-dernier siècle […].
Michel Clerc, Entreprendre, Octobre 2015
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Ne quitte pas les vivants est pré-sélectionné pour le prix « Ecritures et spiritualités », qui sera décerné au printemps 2016.
Rendre le monde à son ampleur
[…] Dates et noms permettent de suivre les événements marquants de la vie d’Ingeborg. Mais Catherine Weinzaepflen fait des choix. Elle va à ce qui lui parle. Elle prélève les vers qui lui importent. Elle évite ainsi l’écueil du récit biographique qui n’est pas son propos. Elle voyage à travers une œuvre et entraîne le lecteur à sa suite. Elle l’invite dans le même temps à mêler les lectures.
[…] L’écriture de Catherine Weinzaepflen éveille la curiosité. Elle est incitation à lire ou à relire les poèmes qui lui ont inspiré ses propres textes. En cela aussi, semble-t-il, CW est proche d’Ingeborg Bachmann pour qui la poésie est ouverture vers l’autre. Toujours davantage.
Angèle Paoli, Terres de femmes, novembre 2015
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Où que nous nous dirigions dans l’orage des roses
Créant habilement un dispositif polyphonique où les voix paraissent parfois indémêlables (…), Catherine Weinzaepflen fait entendre à la fois le bruit du temps présent, le murmure des confidences et le cri d’une révolte grandissante. (…). Elle cherche à ne surtout pas flétrir la fleur qu’elle étreint.
Fabien Ribéry, Le-poulailler.fr, 20 novembre 2015
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