Lea Vergine
Lea Vergine, née en 1938, est une critique d’art italienne. Spécialiste d’art contemporain, elle est l’auteure d’une quinzaine d’ouvrages et a organisé de nombreuses expositions à travers le monde.
Prix : 38,50 €
L’autre moitié de l’avant-garde, 1910-1940 est une importante exposition qui s’est tenue à Milan au printemps 1980, puis à Rome, Venise, Amsterdam, Stockholm. D’une rare qualité, elle a remis à jour les démarches et recherches qui, dans la période féconde des années 1930, ont été fondamentales pour l’élaboration d’un langage contemporain.
« Préparer ce travail a été, pour moi, une découverte continue : quinze mois passés à chercher dans les caves des musées, à faire ouvrir aux artistes leurs tiroirs. Rares sont les œuvres que j’ai trouvées accrochées à un mur ! […] L’exposition évoque les années du Blaue Reiter, du cubisme, du futurisme, du dadaïsme, du Bauhaus. Je voulais voir si les femmes avaient eu ou non, dans ces groupes, la possibilité d’être des forces motrices. Et j’ai découvert, par exemple, que dans l’avant-garde russe, les femmes ont eu un rôle tout à fait décisif…» L.V.
Le catalogue rassemble ces monographies, largement illustrées des productions des femmes peintres et sculptrices, et retrace ces mouvements novateurs.
- 1982
- 314 p.
- 38,50 €
- EAN 9782721002341
La Presse en parle
L’autre moitié de l’avant-garde, c’est-à-dire l’avant-garde créée par les femmes. Cet ouvrage est le résultat d’une exposition organisée à Milan par Lea Vergine et qui donne une place plus juste aux femmes qui ont participé à la révolution artistique d’un passé récent. Divisé en onze chapitres qui recouvrent les différents courants qui ont marqué le début de ce siècle : Blaue Reiter, valeurs plastiques – anti-vingtième, cubisme et postcubisme, futurisme – cubo-futurisme – suprématisme, vorticisme, le cercle et le carré, dadaïsme, Bauhaus, art abstrait, nouvelle objectivité et surréalisme, ce livre révèle ces femmes artistes qui marquèrent leur époque de leurs talents.
L’Œil, mai 1983
De quelles entraves sociales, idéologiques, les femmes ont elles eu à se dégager au fil des siècles pour pouvoir pratiquer les beaux-arts ? Dans un très intéressant essai d’analyse historique, les auteurs abordent la production des femmes peintres dans le contexte où elles ont vu le jour. Cette étude situe ces artistes dans leur environnement sociologique, historique et géographique, depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours. Exclues pendant des siècles des corporations d’artistes, des académies, des écoles, elles n’en ont pas moins poursuivi leur création. Si leur domaine s’est pendant longtemps limité à des genres tels que le portrait, la miniature, la nature morte, elles sont cependant, au début du xxe siècle, à l’avant-garde des mouvements artistiques et de la révolution esthétique. Ce catalogue est un livre très documenté, qui comble un oubli « volontaire ou involontaire » des historiens d’art.
L’Œil, octobre 1981