Ana Guadalupe Martínez

En 1972, lorsque le gouvernement libéral élu est renversé par une junte militaire, Ana Guadalupe Martínez  rejoint l’Armée révolutionnaire du peuple (ERP) au sein de laquelle elle prendra des responsabilités importantes sous le nom de « Commandante Marie ». Elle est arrêtée en 1976 et  emprisonnée pendant neuf mois par la Garde nationale salvadorienne.

A sa libération, elle s’exile en Algérie puis en France avant de retourner au Salvador en 1978 pour rejoindre les forces de la guérilla. En 1992, avec quatre hauts commandants du Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN), Ana Guadalupe Martínez  négocie, sous l’égide de l’ONU, un accord de paix avec le gouvernement salvadorien pour mettre fin à la longue guerre civile qui a ravagé le pays. Elle a rompu avec le FMLN pour créer, avec d’anciens camarades de l’ERP, le parti démocrate. Elle a 3 enfants.

Bibliographie

Aux éditions des femmes - Antoinette Fouque

Agenda

Justice pour Pınar Selek  nouvelle audience à Istanbul, solidarité 25 avril 9h30 Paris 6e

Écrivain·e·s catalan.es Maria Climent Huguet et Joan-Lluís Lluís 25 avril 17h Paris 14e

Antoinette Fouque, l’irréductible de la libération des femmes de Jocelyne Sauvard, 6 mai 19h Paris 6e

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