Juliet Mitchell
Juliet Mitchell, est née en 1940 en Nouvelle-Zélande. Coéditrice de la New Left Review, elle a également participé à la fondation du Women’s Liberation Movement anglais dès la fin des années 1960. Psychanalyste et universitaire, elle est professeure à Cambridge (Grande-Bretagne), où elle enseigne dans le département Genre et Société. Elle a publié de nombreux ouvrages, traduits dans plusieurs langues.
Juliet Mitchell
Psychanalyse et Féminisme
Traduit de l’anglais par Françoise Ducrocq, Françoise Basch et
Catherine Lawton
Juliet Mitchell tente de montrer en quoi la psychanalyse permet de comprendre les mécanismes de censure de la sexualité des femmes. Elle dénonce l’impasse théorique et pratique de Reich et Laing, la reproduction qu’ils font des schémas phallocratiques qu’ils dénoncent. Elle analyse les positions de théoriciennes féministes (de Simone de Beauvoir à Kate Millett), pour la plupart méfiantes, voire hostiles à la psychanalyse freudienne et insiste sur l’apport nécessaire de la psychanalyse (de Freud à Lacan) dans les luttes des femmes.
Ce livre est un témoignage individuel et universitaire de voies nouvelles que des pratiques comme celle du groupe « Psychanalyse et Politique » au sein du MLF français, inscrivent dans la lutte des femmes. Pratique qui dénoue le traditionalisme et l’étranglement sous-jacents au féminisme et qui produit une articulation de l’inconscient et de l’histoire, de la sexualité et du discours, de la subjectivité et de la lutte politique massive.
Ces livres sont vendus exclusivement à la librairie Des femmes
- 1975 (Édition brochée non disponible - 1978, Édition de poche en deux tomes)
- Tome 1
- 182 p.
- 6,75 €
- EAN 9782721001252
- Tome 2
- 307 p.
- 7,75 €
- EAN 9782721001269
La Presse en parle
Pour les plus ardentes et les plus convaincues parmi les féministes, Freud demeure l’ennemi. […] Et voici qu’une femme, Juliet Mitchell, publie dans une maison d’édition peu suspecte de complaisance à l’égard du « pouvoir mâle », les Éditions Des femmes, un fort volume de plus de six cents pages dans lequel elle se fait l’avocate lucide, intransigeante des théories freudiennes. Sa thèse est la suivante: si l’on étudie les écrits de Freud sur la féminité, hors du contexte des concepts majeurs de la psychanalyse, ils paraissent forcément absurdes ou réactionnaires ; d’où la nécessité d’un retour à Freud.
Roland Jaccard, Psychologie, octobre 1975
Bibliographie
Aux éditions des femmes-Antoinette Fouque
- Frères et sœurs, 2008