Hélène Cixous
Née à Oran, en Algérie, Hélène Cixous a participé à la fondation de l’université de Vincennes (Paris 8) en 1968, où elle crée en 1974 le doctorat d’études féminines. Elle est l’auteure d’une œuvre importante composée de près de soixante-dix textes de fiction, d’essais et de pièces de théâtre, parus principalement aux éditions Grasset, des femmes-Antoinette Fouque et Galilée. Elle a reçu le prix Médicis en 1969 pour Dedans.
Hélène Cixous
Entre l’écriture
Prix : 12,75 €
Ebook : 9,99 €
Entre l’écriture rassemble sept textes qui, sur une dizaine d’années, de 1975 à 1984, ont posé la question de l’« écriture féminine » : réflexion sur un des points les plus controversés des nouveaux féminismes.
Tout en poursuivant une critique aiguë et gaie de l’écriture au masculin, et en donnant parallèlement une œuvre de fiction abondante, Hélène Cixous explore, depuis La Venue à l’écriture, l’espace où s’affirme de la différence. Écrire n’est jamais neutre, le geste, le texte sont sexués : « J’écris-femme. Quelle différence ? » C’est la question que tous ces textes relance, d’une langue à l’autre, d’un sexe à l’autre, de l’art de peindre à l’art d’écrire. La venue à l’écriture.
- 1986
- 203 p.
- 12,75 €
- EAN 3260050550017
- Ebook 9,99 €
- EAN 9782721010377
La Presse en parle
Plus qu’un livre de textes réunis, Entre l’écriture est une invitation à la passion, à l’intensité, à la poésie de l’image et du regard intérieur. Dans Le Dernier Tableau ou le Portrait de Dieu, Hélène Cixous se donne à l’amour de la peinture, nous donne à voir un tableau de Rembrandt, nous parle de/par Monet, Van Gogh, Hokusaï. D’où vient l’artiste et qu’est-ce qu’un-e poète ? Quelle est la qualité du regard que nous posons sur une œuvre, qu’elle soit d’écriture, de musique ou de peinture ? Entre l’écriture ne se situe pas entre mais bien au centre de tout questionnement sur l’art, aussi sur « l’être humain féminin masculin ». Un livre nécessaire, important, d’une si grande beauté qu’il m’a fallu faire une pause entre chaque texte, de peur d’avoir lu trop rapidement ce qui ne peut (ne doit) se lire qu’en toute lente heure.
Anne-Marie Alonzo, La Vie en Rose, mai 1987
Bibliographie
Aux éditions des femmes-Antoinette Fouque
- Souffles, 1975
- Portrait de Dora, 1976 (réédition in « Théâtre », 1986)
- Partie, 1976
- Angst, 1977 (Réédition 1998)
- Préparatifs, 1978
- Le Nom d’Œdipe Chant du corps interdit, 1978
- Anankè, 1979
- Vivre l’orange, 1979 (réédité in "L’Heure de Clarice Lispector")
- La, 1979 (1ère édition : Gallimard, 1976)
- Illa, 1980
- Ou l’art de l’innocence, 1981
- Limonade tout était si infini, 1982
- Théâtre Portrait de Dora, 1986 (Portrait de Dora : première édition en 1976)
- Dedans, 1986 (Prix Médicis 1969) (1ère édition : Grasset, 1969)
- Manne, 1988
- L’heure de Clarice Lispector, 1989
- Jours de l’an, 1990
- On ne part pas, on ne revient pas, 1991
- L’Ange au secret, 1991
- Déluge, 1992
- Beethoven à jamais, 1993
- La fiancée juive, 1994
- Hélène Cixous, photos de racines, 1994
- L’Histoire (qu’on ne connaîtra jamais), 1994
- Messie, 1996
- OR, 1997
- Un vrai jardin, 1998 (1ère édition : l’Herne, 1971)
- Neutre, 1998 (1ère édition, Grasset, 1972)
- Les commencements, 1999 (1970, Grasset)
- Osnabrück, 1999
- Portrait du Soleil, 1999 (1ère édition, Denoël, 1974)
- Le troisième Corps, 1999 (1ère édition, Grasset, 1970)