Le Courage des rêveuses
Jacqueline Merville

Jacqueline Merville est écrivaine, peintre et poétesse. Elle a publié treize livres (fiction, poésie) aux éditions des femmes-Antoinette Fouque, dont Le Voyage d’Alice Sandair (2020) et La Vie bonne et d’autres vies (2022). Elle a également publié d’autres recueils de poésie, notamment à La Main courante, et dirige depuis 2002 une collection de livres d’artistes, « Le Vent refuse ». Depuis 1992, Jacqueline Merville partage son temps entre le Sud de la France et l’Inde.

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Jacqueline Merville

Jacqueline Merville

Le Courage des rêveuses

Prix : 10 €
Ebook : 7,49 €

Au sein d’un paysage lunaire et désertique, une femme s’échappe d’un camp où elle a été enfermée à la suite de l’explosion d’un Site qui l’a violemment contaminée. Elle y a subi des expérimentations scientifiques et s’est fait passer pour morte afin de s’évader. La narratrice à l’identité sibylline marche en quête de liberté et de remémoration. Au fil de son cheminement, les souvenirs refont surface par bribes nébuleuses.
Le texte est empreint d’événements tels que l’enfer de la Shoah ou encore le Tsunami qu’elle a relaté avec une grande justesse dans son ouvrage The Black Sunday, 26 décembre 2004 (des femmes-Antoinette Fouque, 2005). Sans être mentionnée, l’évocation de la pandémie du Covid-19 révèle l’humanisme profond et singulier de l’autrice. La rêveuse finit par se réveiller, mais le songe est d’une actualité percutante.

J’ignore ce qu’est devenu le monde dont je me souviens.
De ma mémoire je me méfie aussi. Est-ce bien la mienne ? Suis-je vraiment celle que je pense être à cause d’images, de détails, de sensations, revenus si soudainement dans le camp ? Est-ce une guérison ou encore une manifestation de la contamination ? Suis-je encore sous surveillance ? Il faudrait que je puisse parler avec celles et ceux qui n’ont pas eu la tête lessivée. Alors je saurais que le monde dont je me souviens est réellement le monde où j’ai vécu. Ma seule certitude est que je marche, je marche, je marche mais où ?  J. M.

  • Octobre 2021
  • 80 p.
  • 10 €
  • EAN 9782721009067
  • Ebook 7,49 €
  • EAN 9782721009074

La Presse en parle

Ce texte court, dense, profond se lit comme un « récit-poème ». L’eau est l’élément ennemi, invasif, liquide dévorateur, soit provoqué par l’orage, la crue naturelle ou le dérèglement climatique. L’ancien monde disparaît, un nouveau surgit, plane, dévasté, abrasé. La Cause Littéraire, septembre 2021

La narratrice marche en quête de liberté et de remé­mo­ra­tion. Ce qu’elle nous livre […] en une langue lim­pide, cir­cons­tan­ciée et dense, oblige lec­trices et lec­teurs à des retours sur ce qu’il existe de plus pro­fond et d’intime. lelitteraire.com, octobre 2021

Dans le rêve dans lequel nous embarque Jacqueline Merville, une femme s’évade d’un camp en jouant avec la mort. Une fuite qui est aussi une exploration de notre besoin d’identité et de liberté face aux périls. Henri-Charles Dahlem, Ma collection de livres, 10 octobre 2021

Bibliographie

Autres éditeurs

  • La Mandala du pèlerin, La Main courante, 1997
  • Sur d’autres terres, La Main courante, 1999
  • La Chair ronde des philosophes, Jacques André éditeur, 2006
  • Petites Factures divines, La Main courante, 2006
  • Juste une fin du monde, L’Escampette, 2008
  • Voyager jusqu’à mourir, L’Escampette, 2009
  • Pierre flottante des Indes, La Main courante, 2010
  • La mienne langue, Fidel Anthelme X, 2014
  • Géographie indienne, Fidel Anthelme X, 2017
  • Lotus d’air, dessins de Martina Kramer, La Rumeur libre, 2017