Élisabeth Janvier
Élisabeth Janvier (1932-1991), traductrice, écrivaine et dramaturge, est l’auteure d’un roman, Braises, de plusieurs pièces et adaptations théâtrales. Elle a notamment traduit Anaïs Nin et Virginia Woolf.
Élisabeth Janvier
Les anges
Prix : 7,75 €
« Singeant les dames de la petite société bourgeoise qui les entoure et les étouffe, huit jeunes filles interprètent à leur façon les ridicules et les perversités de ces femmes et démontent leur bonne conscience sur un mode comique. Mais derrière les masques grotesques de la Femme du Sous-Préfet, de la Dame au Renard ou de la Grosse Dame, vont surgir des angoisses existentielles dont nous ne saurons plus exactement qui les prononce. La bonne, en se travestissant en Grand Lama, détraque le jeu, habituellement anodin, et en précipite la fin. Voulant lui tenir tête, la Dame au Renard provoque un paroxysme de tension qui va amener Rachel à se dépouiller de son masque et à crier aux autres sa vérité : elle a eu un enfant à seize ans, une petite fille que ses parents l’ont forcée à abandonner. […] L’âge du jeu est fini. Le monde des adultes les attend, et elles l’aborderont dans la colère. » E. J.
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- 1982
- 162 p.
- 7,75 €
- EAN 9782721002297
La Presse en parle
Dans une sous-préfecture de France, quelques dames sont réunies pour goûter : l’épouse du chirurgien, celle du sous-préfet, la maman du maire, celle d’un avocat en renom, d’autres femmes. Elles bavardent de tout et rien, et, là, pendant environ une heure, Élisabeth Janvier a écrit un dialogue d’une qualité on ne peut plus rare. C’est d’une gaieté d’imagination extraordinaire. Élisabeth Janvier tresse à toute vitesse des inventions pour des coups de poésie, des fragments d’inconscient collectif ou, disons, d’inconscience de classe et aussi des échappées délirantes individuelles. Les cinquante ou soixante premières pages de cette pièce, Les Anges, ne ressemblent à rien de connu. Élisabeth Janvier y prouve des facultés exceptionnelles de dramaturge et d’écrivaine.
Michel Cournot, Le Monde, 31 juillet 1982