Sarah Bernhardt
Sarah Bernhardt (1844-1923) a été l’une des plus célèbres tragédiennes françaises. Elle quitte la Comédie française et fonde en 1880 sa propre compagnie, avec laquelle elle participe à une tournée à travers le monde, au cours de laquelle elle acquiert un statut de véritable vedette internationale. Peintre, sculptrice, écrivaine, elle a été par ailleurs actrice de cinéma, apparaissant dans une dizaine de films.
Coffret 2 tomes
Prix : 18,50 €
Parvenue au faîte de sa carrière, Sarah Bernhardt (1844-1923) décide de rédiger ses mémoires. On y découvre une femme moderne et d’une exceptionnelle indépendance d’esprit. Comédienne dont les interprétations du répertoire classique sont restées célèbres, elle crée sa propre compagnie en 1880 après avoir démissionné du Français avec éclat. Artiste aux multiples talents – écriture, peinture, sculpture – Sarah Bernhardt raconte comment elle dut affronter les contradictions d’une société qui, tout en désapprouvant la liberté avec laquelle elle menait sa vie, était fascinée par ses excentricités et par son génie.
« Le scandale était donc que cette femme soit libre et qu’elle soit aussi géniale, que la beauté même ne fût chez elle qu’un choix… et le scandale était aussi qu’elle fut capable d’avoir ce pouvoir de symbolisation que les hommes refusent si volontiers aux femmes. » C. H.
Claudine Herrmann, née en 1926, avocate à la cour de Paris, a consacré sa thèse de doctorat au rôle judiciaire et politique des femmes sous la République romaine. Les Voleuses de langue est le premier ouvrage de critique féministe paru en France et devenu depuis une référence. Claudine Herrmann a, par ailleurs, dirigé, dans la collection « Écrits d’hier » des éditions Des femmes, de nouvelles éditions de livres de Madame de La Fayette, Madame de Duras, Madame de Staël, Madame Vigée-Lebrun.
Ma double vie est paru en livre audio lu par Edwige Feuillère
- 1980 (Réédition 2007)
- 315 p.
- En coffret avec cahier, 2 tomes
- 18,50 €
- EAN 9782721001825
La Presse en parle
Ma Double Vie, quel titre croustillant… et quel livre prodigieux. […] Ce que nous découvrons avec stupeur c’est la femme libre, lucide, nullement prisonnière de son succès, capable de transformer l’Odéon en hôpital pendant la guerre de 70, mais dont le patriotisme n’est jamais naïf. « Elle était un scandale », dit Claudine Herrmann qui a préfacé et annoté – très bien – ces mémoires. Ils s’arrêtent, hélas, vingt-cinq ans avant la mort de Sarah mais font souffler un grand air libre sur nos idées de 1980.
Pierrette Rosset, Elle, 22 septembre 1980