Desanka Trbuhovic-Gjuric
Desanka Trbuhovic-Gjuric est yougoslave. Comme Mileva, elle a fait des études de mathématiques et de physique. Fière de cette double proximité, elle a voulu par cette biographie témoigner de sa gratitude car, écrit-elle, « un peuple qui n’honore pas ses enfants de génie n’est pas digne d’eux ».
Prix : 23,50 €
Mileva Einstein, née Maric en 1875, à Tiltel (aujourd’hui en Serbie), développe dès l’enfance des dons intellectuels extraordinaires. Elle étudie à l’Institut polytechnique de Zurich, où elle rencontre Albert Einstein. Ils se marient en 1903. En 1905, Mileva est auprès d’Einstein et l’aide dans ses travaux. Des biographes d’Einstein s’étonneront de l’extraordinaire fécondité de cette année-là. Pour Desanka Trbuhovi-Gjuric, il s’agit des « fruits d’un travail en commun ». En 1914, il quitte femme et enfants et elle est réduite à donner des leçons de mathématiques et de piano. En novembre 1922, Einstein reçoit le Prix Nobel de physique et se rend à Zurich pour remettre à Mileva le montant intégral du prix : reconnaît-il ainsi ce qu’il lui doit ? Mileva meurt en 1948, après « une vie pleine d’un fantastique oubli de soi, et de tempêtes dont personne ne sut rien ». Pourtant elle est un génie scientifique, d’une force égale à celui d’une Marie Curie, d’une Sophie Germain, d’une Sofia Kovalesvskaïa.
- 1991
- 300 p.
- 23,50 €
- EAN 9782721004079
La Presse en parle
Mileva Einstein, l’inconnue de l’équation. Star de l’ombre. Sans cette mathématicienne hors pair qui comblait les lacunes de son mari rêveur et dispersé, Albert ne serait probablement pas devenu Einstein.
Tania Kahn, Libération, 24 juillet 2019 lire l’article
Desanka Trbuhovic-Gjuric, compatriote de Mileva, s’est acharnée, par un extraordinaire travail de détective, à démontrer dans son livre, Mileva Einstein, une vie (traduit par Nicole Casanova aux éditions des femmes), que Mileva était pour beaucoup dans les découvertes de son mari. Suite à la polémique soulevée par cette étude, des scientifiques américains militent pour que le Nobel soir réattribué à Mileva et Albert.
Catherine Rihoit, Marie Claire, mai 1991