Françoise Defromont
Françoise Defromont a enseigné au Centre d’études féminines de l’université de Paris VIII.
Prix : 19 €
C’est le visage méconnu, ou refoulé, de Virginia Woolf, que cet essai se propose d’éclairer : l’auteure interroge les expériences traumatiques de l’enfance (mort de la mère, viols incestueux), la vie affective, la vie amoureuse que dérobe trop souvent le masque conjugal. Le titre Vers la maison de lumière, n’est autre qu’une retraduction de La Promenade au phare. C’est tout un déplacement de lecture qu’il veut indiquer, vers la composante féminine de l’œuvre de Virginia Woolf. Mais l’originalité de ce travail réside aussi dans sa façon d’allier l’analyse textuelle rigoureuse à l’analyse biographique et psychologique, dans tout ce qu’elle réclame de finesse et de sensibilité intuitives. Ainsi, vie et œuvre s’éclairent mutuellement pour dégager la cohérence profonde des différents aspects de la vie et de l’œuvre d’une femme, du plus secret au plus politique.
Vendu exclusivement à la Librairie Des femmes, cliquez sur acheter
- 1985
- 260 p.
- 19 €
- EAN 9782721002662
La Presse en parle
À travers la grille psychanalytique et l’analyse scrupuleuse de ses textes, Françoise Defromont a tissé, dans un va-et-vient constant entre la vie, les écrits intimes et l’œuvre de l’écrivaine, un réseau d’interprétation d’une profonde cohérence. Interrogeant principalement le rapport de Virginia Woolf à la féminité, l’auteure n’en oublie pas pour autant d’analyser sa relation au masculin et au « phallus » tant paternel que maternel et fait apparaître ce qui fonde la richesse de sa personnalité et de son œuvre : sa capacité d’instaurer constamment une circulation entre le masculin et le féminin, le dedans et le dehors.
Anne-Marie de Vilaine, Le Magazine littéraire