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Rendre le monde à son ampleur
[…] Dates et noms permettent de suivre les événements marquants de la vie d’Ingeborg. Mais Catherine Weinzaepflen fait des choix. Elle va à ce qui lui parle. Elle prélève les vers qui lui importent. Elle évite ainsi l’écueil du récit biographique qui n’est pas son propos. Elle voyage à travers une œuvre et entraîne le lecteur à sa suite. Elle l’invite dans le même temps à mêler les lectures.
[…] L’écriture de Catherine Weinzaepflen éveille la curiosité. Elle est incitation à lire ou à relire les poèmes qui lui ont inspiré ses propres textes. En cela aussi, semble-t-il, CW est proche d’Ingeborg Bachmann pour qui la poésie est ouverture vers l’autre. Toujours davantage.
Angèle Paoli, Terres de femmes, novembre 2015
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Où que nous nous dirigions dans l’orage des roses
Créant habilement un dispositif polyphonique où les voix paraissent parfois indémêlables (…), Catherine Weinzaepflen fait entendre à la fois le bruit du temps présent, le murmure des confidences et le cri d’une révolte grandissante. (…). Elle cherche à ne surtout pas flétrir la fleur qu’elle étreint.
Fabien Ribéry, Le-poulailler.fr, 20 novembre 2015
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